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Avis Daflon : un veinotonique efficace face aux hémorroïdes ?

  • Dernière modification de la publication :16 décembre 2024
  • Post category:Blog / Hémorroïdes

Les troubles hémorroïdaires affectent une personne sur deux et sont source de grande souffrance. Dans de telles circonstances, le premier réflexe est bien souvent de se rendre à la pharmacie et d’acheter un veinotonique ou une crème. À cet égard, le médicament Daflon occupe une place de choix. Phlébotonique le plus vendu en France, il reste, dans l’imaginaire collectif, le traitement incontournable des hémorroïdes. Mais est-il réellement efficace ? Ne vaudrait-il pas lui préférer les compléments alimentaires naturels ? Pour le savoir, voici un avis Daflon complet.

Sommaire

Qu’est-ce que Daflon et comment s’utilise-t-il ?

Classe pharmacothérapeutique

Daflon est sans nul doute le veinotonique le plus connu et le plus communément utilisé en France. Il s’agit en fait d’un médicament appartenant la classe pharmacothérapeutique des vasculoprotecteurs/médicaments agissant sur les capillaires/bioflavonoïdes1

Il est non seulement décrit par son fabricant (Groupe Servier) comme un veinotonique, c’est-à-dire qu’il accroît le tonus veineux, mais aussi comme un vasculoprotecteur, c’est-à-dire qu’il augmente la résistance des vaisseaux sanguins. Il est donc préconisé dans le traitement des troubles de la circulation veineuse – jambes lourdes, paresthésies, douleurs des membres inférieurs, mais aussi lors d’une crise hémorroïdaire.

Illustration de vaisseaux sanguins

Utilisation et posologie

Daflon 500 mg, qui se présente sous forme de comprimés pelliculés, est disponible en pharmacie, sans ordonnance. Toutefois, sa prise est déconseillée aux femmes enceintes et allaitantes, ainsi qu’aux personnes allergiques à l’un de ces composants, que nous examinerons sous peu. Par ailleurs, le fabricant conseille de demander conseil à un professionnel de santé en cas de doute avant toute prise.

La posologie est variable selon que l’on prenne ce médicament pour une insuffisance veineuse ou dans le cadre d’une crise hémorroïdaire. Dans le second cas, celui qui nous intéresse ici, la dose recommandée est de 6 comprimés par jour pendant 4 jours, puis de 4 comprimés les 3 jours suivants, au moment des repas. La posologie change si l’on se tourne vers Daflon 1000 mg : 3 comprimés par jour les 4 premiers jours, puis 2 comprimés quotidiens les 3 jours suivants. Au total, le traitement ne doit pas dépasser les 15 jours. Si, malgré la prise de Daflon, les symptômes de la crise hémorroïdaire ne cèdent pas, le fabricant conseille de consulter un médecin.

Enfin, précisons que Daflon n’est pas dénué d’effets secondaires :

  • les troubles digestifs de type diarrhée, dyspepsie, nausée et vomissement sont relativement fréquents ;
  • les effets indésirables rares mais répertoriés sont la colite, les vertiges et malaises, les maux de tête, les troubles cutanées (rash, prurit, urticaire) ;
  • d’autres désagréments ont été signalés à l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM), sans fréquence déterminée, comme les œdèmes isolés, les douleurs abdominales et, dans le cas d’allergie à un ou plusieurs composants, un œdème de Quincke.
Avis Daflon - personne prenant des médicaments

Avis Daflon : une composition pertinente pour traiter les crises hémorroïdaires ?

À présent la classe pharmacothérapeutique et les conditions d’utilisation de Daflon précisées, penchons-nous sur la composition de ce médicament et déterminons s’il est réellement efficace sur la maladie hémorroïdaire. 

Composition de Daflon  

Elle se décline comme suit :

Liste des ingrédients Daflon 1000mg crise hémorroïdaire

Examinons la composition de Daflon en détails.

Diosmine

La diosmine est une molécule semi-synthétique, issue d’une flavone, la diosmétine. Cette substance, principalement disponible dans une plante, la vesce (Vicia), a été amplement étudiée. On lui reconnaît des qualités thérapeutiques, notamment une activité anti-inflammatoire et antinociceptive (qui inhibe la sensibilité à la douleur)2. La molécule a donc tout naturellement été améliorée en laboratoire et incluse dans la formulation de phlébotoniques. 

Il est avéré que la diosmine possède des propriétés pertinentes dans la prise en charge de la maladie hémorroïdaire3 :  

  • une action analgésique (pour apaiser les douleurs hémorroïdaires) ;
  • des effets anti-inflammatoires (pour calmer l’inflammation de la sphère anale) ;
  • des vertus vasculoprotectrices (pour fortifier la paroi des veines hémorroïdales et ainsi, prévenir le risque de rectorragie), 
  • une action de tonique veineux (pour prévenir la stase veineuse) ;
  • une bonne tolérabilité clinique

Ainsi, après administration de diosmine purifiée, l’on note chez les patients une diminution des douleurs, gonflements et saignements4.

Hespéridine

L’hespéridine est elle aussi originaire du règne végétal. Il s’agit en effet d’un flavonoïde tiré de l’écorce des agrumes (Citrus). Elle est bénéfique à la santé : il a été observé qu’une carence en hespéridine pouvait causer des problèmes circulatoires avec des conséquences notables comme des courbatures, des faiblesses musculaires et des crampes nocturnes5. Elle a donc été naturellement adjointe à la formulation de certains traitements veinotoniques. 

En France, dans sa forme purifiée, elle est toujours associée à d’autres ingrédients (comme la vitamine C), pour pallier son goût amer. En outre, la conjuguer à d’autres composés permet de décupler son activité vasculoprotectrice et veinotonique. S’agissant de Daflon, il combine la diosmine et l’hespéridine. Or, les études soulignent une efficacité notable de cette association, tant sur l’insuffisance veineuse chronique que sur la pathologie hémorroïdaire6. Aussi, la formulation de Daflon, qui repose principalement sur la fraction micronisée et purifiée de ces deux flavonoïdes, est pertinente dans le traitement des crises hémorroïdaires7.  

Carboximéthylamidon sodique

Scientist-préparant-un-médicament

Passons à présent aux autres composants du médicament Daflon. Le carboximéthylamidon sodique (sodium starch glycolate) est un sel sodique issu de l’amidon de la pomme de terre. Il est traité chimiquement et intégré à la formulation des médicaments (notamment les comprimés et gélules) pour permettre leur désagrégation rapide dans le tube digestif, une fois avalés8. Il s’agit donc ni plus ni moins d’un excipient, sans réelle valeur thérapeutique

Cependant, notons que l’innocuité des excipients à base d’amidon est aujourd’hui discutée. En effet, ils pourraient être à l’origine d’inflammation intestinale et d’une perturbation du microbiote, avec pour conséquence, sous réserves d’une absorption régulière et répétée, de colite ulcérative ou de maladie de Crohn9

Cellulose microcristalline

L’anti-hémorroïdaire Daflon contient également de la cellulose microcristalline (E460(i)). Il s’agit d’un polymère du glucose issu de cellules végétales. Il est principalement utilisé comme excipient pharmaceutique – désagrégant, liant, diluant10 – et ne présente donc aucune propriété préventive ou curative des hémorroïdes

Après examen scientifique sur demande de la Commission Européenne, la cellulose microcristalline a été déclarée sûre à la consommation humaine11.

Gélatine

Vegan logo barré
Daflon n’est pas vegan

Ensuite, la gélatine : elle est issue de la dégradation partielle du collagène, une protéine présente dans les os et tissus des animaux12. Depuis quelques années, elle n’est plus considérée en Europe comme un additif mais comme un ingrédient, si bien qu’elle n’est plus désignée selon un numéro E. Elle est essentiellement utilisée en pharmaceutique comme liant (de par sa texture gélatineuse) et comme agent d’enrobage des gélules.

Parce qu’elle est d’origine animale, elle est soumise à des contrôles de sécurité très stricts, qui plus est suite à la crise sanitaire de la vache folle, à la fin des années 1990. À cet égard, Daflon ne peut être consommé par les personnes végétaliennes et vegan.

Stéarate de magnésium

Daflon contient également du stéarate de magnésium (E572), un sel ajouté aux comprimés et servant de lubrifiant. Le but : faciliter la déglutition du médicament. Ce composant ne présente pas de toxicité particulière, selon les études, si ce n’est un léger effet laxatif en cas de consommation excessive13. Notons qu’il est parfois d’origine bovine, mais il est progressivement synthétisé à partir de sources végétales.

Talc

Enfin, le veinotonique Daflon contient du talc, qui n’est ni plus ni moins que du silicate de magnésium. Il est employé dans une multitude de préparations, notamment les médicaments (fonction lubrifiante) et les cosmétiques. 

Pourtant, cet ingrédient est mis sur la sellette par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), qui souligne régulièrement son potentiel cancérogène14. l’Agence Nationale de Sécurité de l’Alimentation, de l’Environnement et du travail estime quant à elle que ce risque n’est pas avéré15

Agents d’enrobage

Test tubes

Nous avons constaté que le médicament Daflon, dans sa forme pure, contient de nombreux additifs. Mais la liste ne s’arrête pas là, puisque la liste d’ingrédients mentionne également des agents d’enrobage :

  • Dioxyde de titane (E171) – un agent « blanchissant » très problématique, jugé cancérogène potentiel pour l’humain par le CIRC16 ;
  • Glycérol – un lubrifiant facilitant l’absorption des médicaments, apparemment sans risque pour la santé17 ;
  • Laurylsulfate de sodium (SDS) – un tensio-actif anionique potentiellement problématique car étant à l’origine d’affections cutanées1819
  • Macrogol 6000 – du polyéthylène glycol utilisé comme laxatif osmotique et pouvant provoquer des gaz intestinaux, des douleurs abdominales et des nausées, expliquant certains des effets secondaires de Daflon ; 
  • Hypromellose (E464) – un excipient utilisé pour retarder la libération des principes actifs d’un médicament dans le tube digestif ainsi que comme liant, a priori à faible toxicité (désagréments intestinaux possibles), mais sujet à débat20 ; 
  • Oxyde de fer jaune (E172 (iii)) et oxyde de fer rouge (E172(ii)) – des colorants alimentaires issus de l’oxydation du fer, donc de source minérale, potentiellement dangereux pour la santé mais toujours sujets à études21 ;
  • Stéarate de magnésium – déjà mentionné ci-dessus.

Avis Daflon – Principe d’action et efficacité

Au regard de la composition de Daflon, il est possible d’affirmer que ce médicament est efficace pour soulager à court terme la symptomatologie de la maladie hémorroïdaire. En effet, son principal principe actif, à savoir la fraction flavonoïque purifiée et micronisée de diosmine et hespéridine, a prouvé son efficacité clinique sur certains des symptômes de la pathologie :

  • une réduction de l’inflammation localisée, caractéristique des crises hémorroïdaires ;
  • une fortification de la paroi des veines hémorroïdales, réduisant le risque hémorragique ;
  • une action positive sur la circulation sanguine, pour éviter la stase veineuse et le gonflement des hémorroïdes ;
  • un effet antidouleur, la maladie hémorroïdaire se distinguant par son caractère particulièrement algique.
"les nombreux excipients contenus dans Daflon (et typiques des médicaments) sont problématiques"

Toutefois, les nombreux excipients contenus dans Daflon (et typiques des médicaments) sont problématiques. Nombre d’entre eux contribuent en effet à déséquilibrer la flore intestinale et à détériorer la qualité du transit, en provoquant de possibles diarrhées. Or, la pathologie hémorroïdaire est entre autres causée par des troubles du transit.

L’on associe souvent aux hémorroïdes la constipation – la poussée lors de la défécation entraîne une pression accrue sur les veines hémorroïdales, mais aussi une fragilisation des tissus de soutien lors du passage des fèces dures dans le canal anal. Néanmoins, la diarrhée est tout aussi délétère à la santé anale : les selles acides et liquides, excrétées à répétition, sont extrêmement irritantes et peuvent générer crises hémorroïdaires et gêne au niveau de l’anus (brûlures, démangeaisons, inconfort).

Il s’agit donc à tout à chacun de faire la balance bénéfices-risques avant de s’orienter vers Daflon comme traitement de ses troubles hémorroïdaires.

Enfin, précisons que les personnes en quête d’un traitement holistique ou d’une solution 100% naturelle et/ou vegan ne devraient pas s’orienter vers un médicament tel que Daflon, qui ne répond pas à ces critères. Ceci est confirmé par la Haute Autorité de Santé française qui, à l’issue d’un rapport de 2005, déclare que « le service médical rendu [par Daflon dans la prise en charge de la pathologie hémorroïdaire] est insuffisant22 ».

Avis Daflon : qu’en pensent les utilisateurs ?

Illustration avis utilisateurs

Poursuivons notre évaluation du médicament Daflon par un bref examen des avis des utilisateurs.

Première remarque : le fabricant a créé un site dédié à son médicament (ce qui est autorisé, Daflon étant vendu sans ordonnance), toutefois il est impossible pour les usagers de laisser le moindre avis sur ledit site.

Seconde remarque : le site institutionnel de Groupe Servier (le fabricant) ne permet pas non plus d’y laisser le moindre commentaire.

Troisième remarque : trouver des commentaires portant sur l’efficacité perçue de Daflon est compliqué. Tout d’abord, peu de parapharmacies en ligne permettent de laisser des avis à propos d’un médicament. Ensuite, Daflon étant un traitement visant à amoindrir les symptômes de l’insuffisance veineuse et des troubles hémorroïdaires, il est périlleux de déterminer si les commentaires (positifs ou négatifs) concernent la première pathologie ou la seconde.

En l’état, examiner scrupuleusement les avis utilisateurs à propos de Daflon est difficile.

Terminons cet avis Daflon en analysant sa situation sur le marché des traitements antihémorroïdaires.

Daflon et son fabricant, Servier

Tout d’abord, rappelons qu’en 2008, de nombreux médicaments ont été déremboursés par la Sécurité Sociale. C’est le cas des veinotoniques comme Daflon. L’impact sur les ventes a été notable : elles ont dégringolé. Pour compenser sa perte en volumes, le laboratoire Servier a décidé de revoir sa stratégie : augmenter le prix de Daflon, mais aussi diversifier ses canaux de communication (communication multicible auprès des médecins, des pharmaciens et des patients) et proposer Daflon sous un petit conditionnement (18 comprimés pour un paquet de Daflon 100023).

Cette stratégie a permis à Servier de maintenir l’hégémonie de Daflon, aujourd’hui encore considéré comme LE médicament incontournable face aux hémorroïdes. 

Rayon de produits dans une pharmacie

Toutefois, de nouvelles habitudes de consommation se sont dessinées :

  • les patients se sont tournés vers les génériques, moins chers et aussi efficaces que les médicaments, puisqu’élaborés à partir de molécules similaires ;
  • ils ont également opté pour d’autres manières de soigner leur maladie hémorroïdaire, notamment l’homéopathie et la phytothérapie.

Notons également que l’affaire du Médiator impliquant directement Groupe Servier a poussé de nombreuses personnes à se détourner des médicaments produits par ce laboratoire.

L’analyse complète de la composition de Daflon permet d’affirmer que ce médicament soulage certes certains des symptômes de la pathologie hémorroïdaire, mais ne la traite pas à son origine.

Daflon a l’avantage de réduire l’inflammation et de fortifier la paroi des veines hémorroïdales. Il a également une action positive sur la circulation sanguine, ainsi qu’un effet antidouleur. Cependant, la durée du traitement maximum n’étant que de 15 jours, il s’agit d’un traitement de courte durée, qui ne préviendra pas les rechutes.

Enfin, les nombreux additifs contenus dans Daflon sont problématiques (certains potentiellement dangereux pour la santé), pouvant aggraver les symptômes de la maladie hémorroïdaire en créant un déséquilibre la flore intestinale.

"ce médicament soulage certes certains des symptômes de la pathologie hémorroïdaire, mais ne la traite pas à son origine."

Alternative à Daflon

La maladie hémorroïdaire est complexe à appréhender, car elle est multifactorielle. Elle se nourrit de multiples causes et facteurs favorisants (insuffisance veineuse, transit intestinal déséquilibré, mode de vie pro-inflammatoire, sédentarité). Elle requiert donc une prise en charge globale :

  • une alimentation équilibrée et riche en fibres;
  • une activité physique régulière ;
  • une hydratation suffisante et à base d’eau ;
  • l’évitement du stress ;
  • de bonnes habitudes lors du passage aux toilettes (ne pas forcer lors de la défécation, légère surélévation des jambes pour simuler la position accroupie, essuyage doux avec un papier non abrasif…) ;
  • la prise éventuelle de compléments alimentaires naturels aux vertus veinotoniques, vasculoprotectrices, voire légèrement laxatives comme Venaflux ou Formule H.
Vigne rouge
La vigne rouge est reconnue comme efficace contre les hémorroïdes

À ce titre, le choix du complément alimentaire naturel doit être avisé. Certaines plantes sont plus profitables que d’autres. Ainsi, le marron d’Inde, le resvératrol issu du raisin, le fragon petit-houx, la rutine (substance antioxydante issue des végétaux), la vigne rouge, le mélilot ou l’hamamélis sont des ingrédients à privilégier. Ils stimulent la circulation veineuse, tonifient et renforcent les vaisseaux, minimisent la tendance hémorragique et réduisent la propension à l’inflammation de la sphère anale. 

En outre, les plantes régulatrices du transit intestinal, à l’instar de la mauve ou du séné, sont aussi à privilégier. 

Si vous avez aimé cet avis Daflon, lisez nos autres avis de traitement contre les hémorroïdes.
Nous avons compilé pour nos lecteurs une longue liste d’avis complets sur les médicaments antihémorroïdaires les plus vendus en France. 


Sources

  1. Base de données publique des médicaments ↩︎
  2. 2011, Amarowicz, Common Vetch (Vicia sativum) Seeds as a Source of Bioactive Compounds ↩︎
  3. 2022, Huwait, Mobashir,  Potential and Therapeutic Roles of Diosmin in Human Diseases ↩︎
  4. 2024, Management of hemorrhoids: Reviewing the role of diosmin ↩︎
  5. 2001, Garg et al., Chemistry and pharmacology of the citrus bioflavonoid hesperidin ↩︎
  6. 2022, Mustafa et al., Plant metabolite diosmin as the therapeutic agent in human diseases ↩︎
  7. 2003, Lyseng-Williamson, Perry, Micronised Purified Flavonoid Fraction ↩︎
  8. Carboxyméthylamidon ↩︎
  9. 2017, Martino et al., The Role of Carrageenan and Carboxymethylcellulose in the Development of Intestinal Inflammation ↩︎
  10. Cellulose ↩︎
  11. 2017, EFSA, Safety of the proposed amendment of the specifications for microcrystalline cellulose (E 460(i)) as a food additive ↩︎
  12. Gélatine ↩︎
  13. 2016, Mueller et al., Magnesium stearate ↩︎
  14. 2010, IARC, Carbon Black, Titanium Dioxide, and Talc ↩︎
  15. 2012, ANSES, Évaluation des risques relatifs au talc seul et au talc contaminé par des fibres abestiformes et non abestiformes ↩︎
  16. IARC, Titanium Dioxide (TiO2) ↩︎
  17. 2020, Morrison, Glycerol ↩︎
  18. 2006, Marrakchi, Maibach, Sodium lauryl sulfate-induced irritation in the human face: regional and age-related differences ↩︎
  19. 1983, American College of Toxicology, 7 Final Report on the Safety Assessment of Sodium Lauryl Sulfate and Ammonium Lauryl Sulfate ↩︎
  20. UFC Que Choisir, Test E464 Hydroxypropyl méthylcellulose ↩︎
  21. UFC Que Choisir, Test E172 Oxydes de fer, hydroxydes de fer ↩︎
  22. 2005, HAS, DAFLON 500 ↩︎
  23. La déveine des veinotoniques ↩︎

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