Lorsqu’on souffre de crises hémorroïdaires, l’on est souvent prêt à tout essayer pour apaiser les désagréments en découlant (brûlures, prurit, rectorragies, douleurs). En effet, cette maladie, commune et bénigne, peut néanmoins s’avérer inconfortable, voire réellement handicapante. Certaines personnes optent pour une solution pharmaceutique – avec plus ou moins de succès à la clef, tandis que d’autres préfèrent se soigner par les plantes. À cet égard, voici le top 7 des meilleurs ingrédients naturels pour lutter contre les hémorroïdes.

Sommaire

La phytothérapie, une autre façon de se soigner

La phytothérapie se définit comme le traitement thérapeutique préventif, palliatif ou curatif d’une maladie par les plantes. Les végétaux, de par leur composition moléculaire complexe, contiennent des principes actifs qui peuvent avoir des effets positifs sur la santé. 

"Les plantes et leurs extraits ont la capacité de prévenir, soulager ou soigner certaines pathologies. Et la maladie hémorroïdaire, à bien des égards, n’échappe pas à la règle." 

Il existe deux mouvances de la phytothérapie : 

• celle qui s’inscrit dans une approche holistique, s’inspirant des usages ancestraux des plantes et s’exprimant par différents modes d’administration (tisanes, décoctions, inhalations, frictions, cataplasmes…) ;
• la phytothérapie dite « médicale »,  d’abord plus scientifique, qui consiste plutôt à extraire les substances actives d’une plante médicinale, à en valider l’efficacité par des essais cliniques et à l’incorporer à une formulation pharmacologique.

Dans tous les cas, les deux approches reposent sur le même postulat : les plantes et leurs extraits ont la capacité de prévenir, soulager ou soigner certaines pathologies. Et la maladie hémorroïdaire, à bien des égards, n’échappe pas à la règle. 

Voyons à présent quels ingrédients naturels peuvent être employés pour la soigner.

Meilleurs ingrédients naturels pour relancer le tonus veineux et lutter contre les hémorroïdes

Le marron d’Inde – ingrédient naturel incontournable contre les hémorroïdes

Il est le fruit du marronnier commun, également appelé marronnier d’Inde (Aesculus hippocastanum L.), et est utilisé depuis des décennies pour traiter l’insuffisance veineuse et ses manifestations. Il se dit même qu’au 18^e siècle, les Français l’utilisaient déjà pour soigner…les hémorroïdes ! 

"Le marron d’Inde est donc l’ingrédient naturel incontournable pour traiter [...] les crises hémorroïdaires" 

Plus concrètement, on utilise le marron d’Inde pour sa forte teneur en escine, un mélange de saponines aux effets anti-inflammatoires et vasoconstricteurs. De nombreuses études attestent en effet que cette substance active permet de ¹:

• réduire le stress oxydatif responsable de l’altération des tissus et des parois sanguines (vasoprotecteur naturel) ;
• favoriser la vasoconstriction, pour une circulation sanguine améliorée et un meilleur retour veineux ;
• amoindrir l’inflammation à l’origine de la vasodilatation et des œdèmes.

Le marron d’Inde est donc l’ingrédient naturel incontournable pour traiter les problématiques veineuses, à commencer par les crises hémorroïdaires.  

Le fragon petit-houx – efficacité remarquable contre les hémorroïdes

Certains d’entre vous l’avez certainement croisé lors de vos promenades forestières, voire l’avez utilisé dans vos décorations de Noël, sans savoir qu’il pouvait détenir des pouvoirs magiques ! Il s’agit bien évidemment du fragon petit-houx (Ruscus aculeatus), petit arbrisseau aux branches piquantes. Cette plante a été utilisée pendant des siècles pour traiter de multiples affections, allant des calculs rénaux jusqu’aux douleurs menstruelles. Quelques temps boudée, elle est ensuite revenue en force, donnant lieu à de nombreux travaux scientifiques.

"Le fragon petit-houx [...] contient de la ruscogénine [...] Or, cette molécule, amplement testée, s’avère être un antihémorroïdaire remarquable"

Principal intérêt du fragon petit-houx (baies comme racine) : c’est un veinotonique naturel. En cause, sa composition chimique (9 composés phénoliques et 8 flavonoïdes²), qui en font un antioxydant exceptionnel. Par ailleurs, il contient de la ruscogénine. Or, cette molécule, amplement testée, s’avère être un antihémorroïdaire remarquable³ :

• elle est anti-inflammatoire ;
• elle permet de relancer le tonus veineux et ainsi, d’éviter toute stase pouvant entraîner le gonflement des veines hémorroïdales ;
• elle amoindrit notablement les symptômes invalidants de la maladie hémorroïdaire, comme les douleurs et les sensations de pesanteur anale.

Pour ne rien gâcher, l’extrait de fragon petit-houx affiche une haute tolérance et ne comporte quasi aucun effet indésirable⁴.   

Mentions spéciales 

D’autres plantes auraient mérité de figurer au top 7 des meilleurs ingrédients naturels pour lutter contre les hémorroïdes. Le règne végétal compte en effet de nombreuses plantes aux vertus veinotoniques. On citera donc rapidement :

• le lierre grimpant (Hedera helix L.), qui conjugue des propriétés anti-inflammatoires⁵, antihypertensives⁶ et antithrombogéniques⁷ propices à une circulation sanguine fluide ;
• le ginkgo biloba, ou arbre aux quarante écus, veinotonique et vasculoprotecteur notable⁸, souvent employé pour réduire les symptômes de l’insuffisance veineuse (pesanteur, œdèmes)⁹ et pouvant être envisagé dans le traitement des crises hémorroïdaires.

Meilleurs ingrédients naturels pour renforcer les vaisseaux sanguins et lutter contre les hémorroïdes

La vigne rouge – boost la santé veineuse

La vigne est surtout connue pour produire des raisins, qui sont ensuite consommés entiers ou pressés. Mais la vigne rouge (Vitis vinifera var. tinctora) est, elle, remarquable pour ses propriétés médicinales. En effet, elle est richement dotée en anthocyanes (les pigments qui lui donnent sa couleur) particulièrement bénéfiques à la santé veineuse¹⁰. Ces flavonoïdes antioxydants, qu’on nomme parfois vitamine P, sont réputés pour leur action anti-inflammatoire, mais aussi pour réduire la perméabilité des capillaires sanguins, renforcer leur résistance et ainsi, fluidifier la microcirculation¹¹.  

De manière plus générale, tous les produits issus de la vigne (feuilles, pépins de raisin et peau des baies) sont riches en composés phénoliques antioxydants et anti-inflammatoires, à privilégier lorsqu’on souffre de maladie hémorroïdaire ou de paresse veineuse.

L’hespéridine – les agrumes contre les hémorroïdes

Que se cache derrière ce nom ? Un flavonoïde naturel, que l’on trouve dans le zeste des agrumes (le lime, l’orange amère et douce, la clémentine, le citron, la mandarine et le pamplemousse). L’hespéridine est présente dans de nombreuses préparations pharmaceutiques veinotoniques et antihémorroïdaires, et pour cause : elle a une activité vitaminique P, c’est-à-dire qu’elle est vasculoprotectrice. 

Elle agit de plusieurs manières : 

• elle est cofacteur de la vitamine C, facilitant son action positive sur la sécrétion de collagène (la protéine qui offre aux veines, artères et tissus leur résistance)¹² ;
• elle diminue la perméabilité des veines et les rend plus résistantes, constituant une bonne prévention des hémorragies¹³ ;
• elle est antioxydante et anti-inflammatoire, captant les radicaux libres qui détruisent la paroi des vaisseaux¹⁴ ;
• enfin, elle est aussi veinotonique, favorisant la sécrétion d’adrénaline, qui elle-même dope la vasoconstriction bénéfique au flux sanguin.

Elle est donc à privilégier en cas de risque hémorroïdaire. 

Mentions spéciales

D’autres plantes et extraits de plantes ont une influence positive sur la robustesse des veines – y compris les paquets hémorroïdaux. On pense notamment à :

• la fausse violette (Centella asiatica) qui, grâce à ses triterpénoïdes, améliore le tonus veineux, la perméabilité des vaisseaux et la microcirculation ¹⁵;
• le ginseng (Panax ginseng), connu pour ses bénéfices sur la santé cardiovasculaire (antihypertenseur permettant de limiter la pression veineuse)¹⁶ ;
• le mélilot officinal (Melilotus officinalis),  qui augmente la résistance des parois des voies veineuses¹⁷.

Meilleurs ingrédients naturels pour réguler l’hémostase et lutter contre les hémorroïdes

On peut définir brièvement l’hémostase comme l’ensemble des mécanismes du sang et des vaisseaux sanguins qui contribuent à réguler la circulation et la coagulation. La maladie hémorroïdaire découle directement d’un dérèglement de ces mécanismes hémostatiques. Fort heureusement, certains ingrédients naturels en sont naturellement régulateurs.

La rutine – le pouvoir des fruits rouges contre les hémorroïdes

Parfois appelée rutoside, elle est un flavonol naturel présent dans de nombreuses plantes : la rue officinale (Ruta graveolens), mais aussi les fruits rouges (cassis, mûre, myrtille, framboise). Elle a démontré des bénéfices sur l’insuffisance veino-lymphatique¹⁸, mais est surtout intéressante pour ses effets positifs sur l’hémostase et la neutralisation du risque hémorragique¹⁹.   

À ce titre, la rutine est envisagée dans le traitement des patients post-thrombose – elle amoindrirait la symptomatologie douloureuse associée²⁰. Elle est donc un ingrédient naturel intéressant pour réduire le risque de saignements causés par la maladie hémorroïdaire, mais aussi pour rétablir une circulation sanguine optimale après une crise hémorroïdaire aiguë.

L’achillée millefeuille – plante vasculaire

Voici une plante utilisée depuis des millénaires pour traiter bien des maux : l’achillée millefeuille (Achillea millefolium L.). Fortement dotées en composés bioactifs, ses sommités fleuries sont employées pour soigner tous les troubles sanguins et de la coagulation. 

Ainsi, elle permet non seulement d’amoindrir certains des symptômes douloureux de la pathologie hémorroïdaire²¹, mais aussi le risque de rectorragie associé (thrombose hémorroïdale, irritation et plaie au niveau des tissus de soutien, fissure anale)²². 

Mentions spéciales

Certains autres ingrédients naturels permettent de réguler l’hémostase et de réduire le risque hémorragique induit par la maladie hémorroïdaire. Parmi lesquels :

• la grande ortie (Urtica dioica) qui peut être utilisée pour soigner de multiples maux, et possède surtout des propriétés anti-inflammatoires et antihémorragiques²³ ;
• la prêle des champs (Equisetum arvense), souvent employée en phytothérapie pour traiter saignements et troubles circulatoires, est naturellement antioxydante et antihémorragique²⁴.

Meilleurs ingrédients naturels pour le confort intestinal et lutter contre les hémorroïdes

La mauve – le bienfait des fibres

Il existe en fait plusieurs types de mauves, mais toutes possèdent une même caractéristique : elles renferment des mucilages, des fibres solubles qui gonflent au contact de l’eau et sont adoucissantes pour le côlon. Aussi, depuis l’Antiquité, la mauve (Malva) est employée comme laxatif naturel. Tout est comestible dans la plante – les feuilles sont d’ailleurs très prisées au Maghreb, préparées et consommées comme des épinards.

Quid de son intérêt pour lutter contre les hémorroïdes ? La constipation est un facteur favorisant de la maladie hémorroïdaire. Or, la mauve a démontré scientifiquement qu’elle pouvait encourager la motilité gastro-intestinale (contractions intestinales favorisant la défécation) et la captation de l’eau dans les intestins (pour une réhydratation des selles dures)²⁵. En outre, elle est une source naturelle d’antioxydants bénéfiques à la santé veineuse. Elle est donc toute indiquée en prévention et traitement des crises hémorroïdaires.

Mentions spéciales

Les plantes aux vertus laxatives sont nombreuses. La plupart contient en effet des fibres solubles et insolubles bénéfiques au transit intestinal. Toutefois, certaines sont particulièrement réputées :

• le psyllium blond (Plantago ovata), qu’on ne présente plus, dont le tégument est très riche en mucilages et qui permet de réguler et d’adoucir le transit²⁶ ;
• le séné (Senna alexandrina), dont les principes actifs (les sennosides) facilitent le péristaltisme et la décontraction musculaire post-défécation²⁷.

Quid des ingrédients naturels contre les hémorroïdes en application dermatologique ?

Les plantes et ingrédients naturels précédemment décrits sont principalement administrés par voie orale, pour traiter la maladie hémorroïdaire à son origine. Ils s’adressent directement aux causes et facteurs favorisants de la pathologie (troubles du transit, insuffisance ou stase veineuse) et, par conséquent, atténuent la survenue de symptômes invalidants. 

Cependant, si les crises hémorroïdaires sont actives, il est nécessaire de soulager rapidement la symptomatologie douloureuse qui leur est associée. Pour ce faire, l’application de soins topiques peut s’avérer fort utile.  

Ces soins peuvent être élaborés à partir de plantes ou d’ingrédients naturels, certains étant particulièrement apaisants et bienfaisants. Parmi les plus efficaces pour soulager les conséquences de la maladie hémorroïdaire, l’on peut citer : 

• l’hamamélis (Hamamelis virginiana  L.), dont les tanins créent une barrière protectrice au niveau de la peau et les muqueuses, facilitant la régénération tissulaire, mais ont également un effet vasoconstricteur sur les vaisseaux superficiels²⁸ (et, potentiellement, les hémorroïdes externes) ;
• le souci officinal (Calendula officinalis L.), dont les principes actifs (notamment le faradiol) ont une activité anti-inflammatoire et anti-œdémateuse²⁹ pouvant atténuer les gonflements hémorroïdaires ;
• la camomille matricaire (Matricaria chamomilla), qui elle aussi peut réduire l’inflammation  et les irritations de la sphère anale et favoriser en outre la cicatrisation (présence de bisabolol)³⁰ ;
• le miel, tant employé en médecine traditionnelle qu’en médecines alternatives, a amplement démontré son activité anti-inflammatoire³¹ (en absorption par voie orale comme en application cutanée) et antihémorroïdaire (réduction des démangeaisons, de l’irritation, de l’œdème et des saignements)³².

Lutter naturellement contre les hémorroïdes – conclusion

Les ingrédients issus de la nature sont bien souvent de bonnes alternatives aux traitements traditionnels des hémorroïdes. D’ailleurs, de nombreux médicaments conventionnels sont en partie élaborés à partir d’extraits naturels de plantes, la science ayant démontré l’efficacité de leurs propriétés.

Aussi, si vous êtes adepte de la santé au naturel, ce top 7 des meilleurs ingrédients naturels pour lutter contre les hémorroïdaires devrait vous aider à bien choisir vos compléments alimentaires de phytothérapie. 

Lisez nos nombreux avis de traitements contre les hémorroïdes les plus vendus en France et en Belgique.

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Sources

1. 2018, Ezberci, Ünal, Aesculus Hippocastanum (Aescin, Horse Chestnut) in the Management of Hemorrhoidal Disease: Review 
   ↩︎
2.  2021, Rodrigues et al., Phenolic Compounds and Bioactive Properties of Ruscus aculeatus L. (Asparagaceae): The Pharmacological Potential of an Underexploited Subshrub 
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3. 2011, Gami, Hemorrhoids – A common ailment among adults, Causes and Treatment: A Review ↩︎
4. 2002, Vanscheidt et al., Efficacy and Safety of a Butcher’s Broom Preparation Compared to Placebo in Patients Suffering from Chronic Venous Insufficiency ↩︎
5. 2018, Al-Snafi, Pharmacological and therapeutic activities of Hedera helix – A review ↩︎
6. 2018, Umme, Khan, Shah, Antihypertensive efficacy of extract of Hedera helix in high salt-induced hypertensive Sprague-Dawley rats ↩︎
7. 2002, Medeiros et al., Bioactive components of Hedera helix ↩︎
8. 2022, Nonokashvili, Gerbutaviciene, Ginkgo biloba, troxerutin and heptaminol chlorhydrate combined treatment for the management of venous insufficiency and hemorrhoidal crises ↩︎
9. 2015, D’Alessandro et al., Use of Kinkgo biloba phytosome in chronic venous disease: a pilot study ↩︎
10. 1999, Costantini, De Bernardi, Gotti, Clinical and capillaroscopic evaluation of chronic uncomplicated venous insufficiency with procyanidins extracted from vitis vinifera ↩︎
11. 1999, Costantini, De Bernardi, Gotti, Clinical and capillaroscopic evaluation of chronic uncomplicated venous insufficiency with procyanidins extracted from vitis vinifera ↩︎
12. 2021, Dosedel et al., Vitamin C—Sources, Physiological Role, Kinetics, Deficiency, Use, Toxicity, and Determination ↩︎
13. 2021, Dosedel et al., Vitamin C—Sources, Physiological Role, Kinetics, Deficiency, Use, Toxicity, and Determination ↩︎
14. 2021, Dosedel et al., Vitamin C—Sources, Physiological Role, Kinetics, Deficiency, Use, Toxicity, and Determination ↩︎
15. 2014, Bharat, Botanicals, an alternative treatment approach to hemorrhoids: a review ↩︎
16. 2018, Kim, Pharmacological and medical applications of Panax ginseng and ginsenosides: a review for use in cardiovascular diseases ↩︎
17. 2020, Romano et al., View of A topical combination of blackberry, Centella asiatica, sodium hyaluronate, vitamin E and Melilotus to relieve legs symptoms of venous insufficiency ↩︎
18. 2002, Belcaro et al., HR (Venoruton1000, Paroven, 0-[beta-hydroxyethyl]-rutosides) vs. Daflon 500 in Chronic Venous Disease and Microangiopathy: An Independent Prospective, Controlled, Randomized Trial ↩︎
19. 2018, Azevedo Sachetto et al., Rutin (quercetin-3-rutinoside) modulates the hemostatic disturbances and redox imbalance induced by Bothrops jararaca snake venom in mice ↩︎
20. 1994, Monreal et al., A Prospective Study of the Long-Term Efficacy of Two Different Venoactive Drugs in Patients with Post-Thrombotic Syndrome ↩︎
21. 2023, Mahmoudi et al., Therapeutic effect of Achillea millefolium on the hemorrhoids; A randomized double-blind placebo-controlled clinical trial ↩︎
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24. 2017, Al-Snafi, The pharmacology of Equisetum arvense – A review ↩︎
25. 2017, Jabri et al., Role of laxative and antioxidant properties of Malva sylvestris leaves in constipation treatment ↩︎
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28. 2020, Abbas, Abbas, Lafta, Antibacterial activity and medical properties of Witch Hazel Hamamelis virginiata ↩︎
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30. 2010, Gupta et al., Pharmalogical potential of Matricaria recutita – A review ↩︎
31. 2015, Pathare et al., Promising pharmaceutical applications of honey:  a review ↩︎
32. 2005, Al-Waili et al., The Safety and Efficacy of a Mixture of Honey, Olive Oil, and Beeswax for the Management of Hemorrhoids and Anal Fissure: A Pilot Study ↩︎